Séjour ludique été 2018 « Semaines de l’Hexagone »

Réalisées par le graphiste le plus talentueux de l’Association du « Cercle de Stratégie », voici les nouvelles affiches 2018 !!! Que faire pendant les « Semaines de l’Hexagone » ? Eh bien c’est simple: venir, jouer et discuter, découvrir toutes sortes de jeux tous niveaux, de l’initiation complète jusqu’au défi avec les Serious Gamers de choc qui constituent la fine équipe du Cercle de Stratégie depuis 30 ans pour les plus anciens (ou moins pour les recrues plus jeunes).


Tester absolument tout ? C’est parti !

  • du Wargame avec pions et jetons
  • Des jeux de rôle Fantasy et Science-Fiction (Star Wars, futuristes, etc…)
  • Des Figurines et batailles Historiques ou bien en Uchronie (et si Napoléon avait réussi à s’échapper et à reconstituer des troupes ? Et s’il n’avait pas fait marche arrière en Russie ?)
  • Des jeux de rôle Steampunk ou Cthulhu
  • Des jeux stratégiques de trains (la collection est énorme dans la ludothèque du Cercle)
  • des jeux de type médiéval historique ou fantastique: Jeux de Rôles, d’adresse, de force, journée déguisement, concours de Prose Médiévale, concours de cuisine médiévale (si si)
  • la salle des jeux de plateau, succès garanti, énormes jeux ou petits d’apéro, anciens et oubliés ou dernières nouveautés: tout est là
  • la Section Amirauté, pour les batailles navales (et parfois aériennes aussi, y compris simulées de nuit avec éclairage sur le terrain extérieur)
  • le terrain de Möllky
  • L’escrime ludique: version sabres lasers de compétition pour Jedis, ou bien épées-boucliers de « Grandeur Nature » prêtées par l’Association. Avec animateurs et jeux de Troll-Ball en équipes mixtes.
Participez aux « Semaines de l’Hexagone » 2018 !

Cette année, parmi les animations habituelles, nous proposerons à nouveau  aux intéressés:

  • le choix de « sorties off » organisées,
  • une complète journée médiévale avec une association talentueuse costumée (chut, secret, vous en saurez plus là-bas)
  • et une découverte de jeu par un créateur lyonnais (surprise aussi, chuuuuut).

Texte de Stéphanie Prin

Visuels et affiches de B.M.

Bataille-Mystère 2017

Texte: Thierry KERDAL

Le jeu de l’énigme historique est une tradition au « Cercle de Stratégie ». Cette année, aux « Semaines de l’Hexagone », la bataille à trouver à l’aide de deux indices était celle de Zorndorf livrée le 25 août 1758 entre l’armée prussienne de Frédéric II et l’armée russe du Général Fermor.

Le premier indice était la statue d’un ours attaqué par un aigle, tous deux tenant sans relâche un saumon; l’allégorie est simple à comprendre, une bataille ou une guerre, au cours de laquelle aucun des deux camps ne voulut rien lâcher. Un petit indice fut ajouté en bas de l’image, sur l’énigme ci-dessus: la lettre Z, camouflée par les reflets au sol.

L’autre indice était l’image du Général Von Seydlitz. Un autre indice fut dissimulé, le chiffre 7, auprès de la tête du cheval. Là, quelques explications sont à fournir concernant ce Général.

Friedrich Wilhelm, Freiherr von Seydlitz, né le 3 Février 1721, est mort le  27 août 1773. C’est un militaire prussien, l’un des plus grands généraux de cavalerie de l’histoire, né dans le Duché de Clèves: son père, major de la cavalerie prussienne, est alors en fonctions là-bas. A 13 ans, il est envoyé comme page à la cour du Comte Von Schwedt, qui a été le colonel de son père. C’est ainsi qu’il acquiert une superbe maîtrise de l’équitation. En 1755, il est fait colonel.

La Guerre de Sept Ans, l’année suivante, immortalise son nom. « Sept Ans », comme l’indice du chiffre 7 caché vers le cheval. En 1757,  à la bataille de Kolin, à la tête d’une brigade de cavalerie, il se distingue en stoppant la poursuite autrichienne par une charge héroïque. Le roi le nomme deux jours plus tard major-général et lui décerne l’ordre du mérite, promotion qu’il reconnait mériter, puisqu’il répond aux félicitations de Zieten: « Il était grand temps, Excellence, s’ils en voulaient plus de moi. J’ai déjà 36 ans. »

Quatre fois pendant les mornes semaines qui suivent le désastre de Kolin, Seydlitz affirme son énergie et sa fougue lors de rencontres de cavalerie et, dans la matinée de la bataille de Rossbach, Frédéric le place à la tête de toute sa cavalerie en remplacement de deux généraux confirmés. Le résultat de la bataille est la complète déroute et désorganisation de l’ennemi, et pour couronner le tout, seuls sept bataillons de l’armée de Frédéric eurent à faire feu, le reste étant le travail de Seydlitz et de ses 38 escadrons. Cette nuit-là, le roi lui décerne l’Ordre de l’Aigle Noir, et le promeut lieutenant-général. Mais il a été blessé et doit rester à l’écart de l’armée pour quelques mois.

Il rejoint le roi en 1758, et sa cavalerie sauve encore une fois la mise à la bataille de Zorndorf et remporte la victoire : l’indice de la lettre Z pouvait aider à trouver de quelle bataille il s’agissait. Peu de temps avant qu’il ne lance la charge qui allait décider du sort de la bataille, il reçoit une dépêche de Frédéric II lui intimant l’ordre de charger immédiatement en l’assurant qu’après la bataille, il répondrait sur sa tête de sa désobéissance.

Seydlitz se contenta de répondre: « Après la bataille, ma tête est à la disposition du roi ».

Il garda sa tête (étonnant, non ?).

Texte: Thierry KERDAL, créateur de l’énigme historique 2017

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